CASTAGNET AU REPOS FORCÉ

Publié le : 04/11/2016 14:16:48

Deux fois par mois, le numéro 2 français Mathieu Castagnet fait le point sur son actualité pour my-squash.com. Retour aujourd'hui sur le championnat du monde et cette pubalgie qui le handicape depuis quelques temps, mais aussi sur son rôle à Mulhouse et sa reconversion future.

Sur le championnat du monde au Caire

Je suis bien évidemment très déçu d'avoir perdu 3-0 contre Daryl Selby. À cause de ma pubalgie, je devais m'échauffer 45 minutes avant mes matchs pour ne plus ressentir l’inflammation. Même si le kiné Florent Ehrstein m'a beaucoup aidé, mes déplacements n’étaient pas suffisamment efficaces face à un joueur de ce calibre.

Crédit photo : Facebook Mathieu Castagnet

La période entre l'US Open et le championnat du monde a été très courte, je suis donc allé à l'essentiel. J'ai fait des entraînements avec Wattbike pour réhabituer mon corps à monter dans les hautes fréquences cardiaques, plus quelques séances de squash pour retrouver du rythme. J’ai dû également travailler sur un nouvel échauffement adapté à ma situation. Pour être honnête, je n'étais pas dans de bonnes conditions physiques pour pouvoir m'entraîner qualitativement. L’unique objectif était de participer au championnat du monde.

Sur son programme lors des semaines à venir

Depuis mon retour, je n'ai pas touché la raquette. Je vais passer un IRM vendredi après-midi (aujourd’hui), qui va me permettre d’en savoir davantage sur mon état actuel. Nous établirons ensuite un bilan de la situation avec le médecin et les kinés, en déterminant le temps d'arrêt et le protocole de réathlétisation. De nombreux scénarios sont possibles, je peux être amené à reprendre l'entraînement dans deux semaines mais ça peut aussi être cinq. Aujourd'hui, je n’ai aucune assurance d'être prêt pour les deux tournois du mois de décembre en Angleterre.

Sur son rôle de capitaine au sein de l’équipe de Mulhouse et sa reconversion future

Lors de mon arrivée à Mulhouse en 2012, le président du club Thierry Jung m'a nommé capitaine. En ce qui concerne l’équipe, nous prenons les décisions ensemble, notre ambition étant d'être compétitifs sur le plan national mais aussi européen. Lors des rencontres interclubs, je m'occupe de l'organisation afin que les joueurs puissent être dans les meilleures conditions possibles. Pendant les matches, nous nous coachons mutuellement. Pour gagner, il est essentiel d’avoir un esprit de groupe.

Crédit photo : lalsace.fr

En ce qui me concerne, devenir entraîneur est une option très envisageable. Plus jeune, j'ai passé de nombreuses heures sur les courts à enseigner le squash à tous les publics : baby squash, mini squash, jeunes, adultes, seniors et même des personnes mineures en réinsertion. Évidemment, ça dépendra aussi des options qui se présentent. Mon objectif aujourd’hui est de rester sur le circuit pendant une olympiade supplémentaire et de terminer ma carrière vers 34-35 ans. Mais mon corps en décidera peut-être autrement …

Crédit photo : Jean-Claude Gigot

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