UN DÉBUT DE SAISON COMPLIQUÉ

Publié le : 16/10/2016 11:58:20

Mathieu Castagnet est revenu sur son début de saison compliqué par les pépins physiques.

Sur sa préparation estivale

Ma préparation d’avant saison s’est très bien passée. Elle a été divisée en trois étapes : tout d’abord la réathlétisation. Ensuite la préparation physique générale avec un travail en extérieur. Et pour terminer la préparation physique spécifique. Contrairement à la saison précédente, nous avons davantage mis l’accent sur la course que le vélo.

Crédit photo : Pôle France CREPS PACA

Sur sa tournée asiatique

La saison s’est ouverte en Asie (avec le World Series de Hong Kong puis l’open de Chine). Je me sentais prêt à la démarrer de la meilleure des façons, mais j’ai souffert d’un début de pubalgie. Elle ne m’empêche pas de jouer mais je ne peux pas débuter les matches dans de bonnes conditions. À ce niveau, ça n’est pas possible de rentrer dans un match alors que vous êtes mené à 1 jeu à 0 et 8-2 (ce qui lui est arrivé au deuxième tour à HK contre Simon Rosner).

Crédit photo : squashsite

Sur la succession de pépins physiques qui a émaillé son début de saison

Bien évidemment, tout a un sens et tout est lié. Suite à mon élongation à l’adducteur en fin de saison dernière, j’ai compensé avec des mouvements non naturels. Ces mouvements ont causé cette pubalgie, qui m’a de nouveau forcé à bouger d’une manière différente. Cette succession de compensations a ensuite entraîné un problème au mollet au championnat d’Europe individuel (il s’est incliné en quart de finale contre l’Allemand Raphael Kandra alors qu’il menait 2 jeux à 1). Dans un premier temps, on m'a diagnostiqué une grosse contracture. J’ai donc repris à la Coupe d’Europe des clubs, mais manifestement trop tôt puisque j’y ai rechuté. Cette fois-ci le bilan était plus sérieux, micro-déchirure au mollet. Elle m’a obligé à me retirer de l’open d’Al-Ahram et du NetSuite Open à San Francisco. Le corps a ses limites et si vous ne l’écoutez pas suffisamment, il vous sanctionne systématiquement. 

Crédit photo : Euro Squash 2016

Sur l’US Open et l'avenir à court et moyen terme

L’US Open, j’y allais avant tout pour faire mon maximum avec peu d’entraînement… Je ressens systématiquement la pubalgie et cela m’empêche de jouer à 100 %. En revanche, ma déchirure au mollet est résorbée, contre Ali Farag j’avais simplement l’appréhension de me refaire mal. Je suis en manque d’entraînement et de repères, et je n’ai que dix jours pour préparer le championnat du monde, même si je fais le maximum bien évidemment. Je suis en train de réfléchir à de nouvelles stratégies d’entraînement, qui me permettront de minimiser les risques de blessure tout en restant performant.

Sur le retour au plus haut niveau de sa compagne Laura Pomportes

Je suis très fière de Laura, qui le mérite tellement. Elle a beaucoup souffert de sa blessure, de la perte de son classement international, et de son immobilisation pendant quasiment huit mois. Elle est revenue plus forte que jamais et ses objectifs sont clairs et précis. Je suis vraiment très content pour elle et ça montre que le travail paie toujours. Si elle est sélectionnée pour le championnat du Monde par équipes (fin novembre-début décembre à Paris), je serai bien évidemment derrière elle et l’équipe de France. Même si je risque de manquer quelques jours avec le British Grand Prix à Manchester (du 2 au 5 décembre).

Crédit photo : Philippe Rochais

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