Championnat du monde par équipe : c'est parti pour les Bleues !

Publié le : 11/09/2018 01:35:13
Catégories : L'actualité du squash

 

L'équipe de France féminine débute sa campagne au championnat du monde aujourd'hui contre la Chine (Crédit photo : http://wsfwomensteams.com) 

Gros plan : les Bleues peuvent-elles refaire le coup de 2016 ?

C'est le grand rendez-vous de la saison pour le squash féminin Français : le championnat du monde par équipe débute aujourd'hui en Chine, à Dalian. Il y a deux ans, les Tricolores avaient décroché la première médaille de leur histoire (en bronze) à Paris. Camille Serme et ses équipières peuvent-elles rééditer cette performance, dans un contexte de concurrence accrue ? Éléments de réponse.

Premier point positif : les joueuses de l'équipe de France de squash abordent ce championnat du monde avec le plein de confiance, à l'image de leur numéro 1. Après avoir débuté sa saison par un tournoi exhibition aux États-Unis pour « prendre du rythme face aux meilleures joueuses du monde, » dixit indique l'entraîneur national Philippe Signoret, Camille Serme a brillé à l'open de Chine la semaine dernière. Elle s'est certes inclinée face à Raneem El Welily en finale  - sa première sur le circuit depuis février 2017 - mais avait sorti la numéro 1 mondiale Nour El Sherbini au tour précédent. Une victoire importante pour la Française, tout d'abord de part son scénario (après avoir mené 2-0, elle n'avait pu conclure dans les 3ème et 4ème jeux alors qu'elle était largement en tête, avant de convertir sa troisième balle de match dans le jeu décisif) mais aussi car c'était sa première sur l'une des Égyptiennes du top 10 mondial depuis mars 2017. « Camille a très bien géré la fin du match, » estime Signoret. « Mais elle aurait beaucoup moins puisé dans ses ressources mentales si elle avait pu conclure plus vite. Du coup, c'est dans ce domaine qu'elle a pêché contre El Welily. Son parcours est néanmoins positif, et son jeu flamboyant est de nouveau en place ! Si elle veut franchir le dernier palier qui mène au sommet, elle doit travailler l’endurance aux sollicitations mentales. » Comme il y a deux ans à Paris, les Bleues auront besoin de leur leader au top pour faire un bon résultat en Chine. Mais elle n'est pas la seule à avoir bien débuté la saison : en son absence, Coline Aumard a assumé le rôle de leader au championnat d'Europe individuel en décrochant la médaille d'argent. Elle s'est inclinée de peu face à l'Anglaise Tomlinson, mais sa victoire face à la Belge Nele Gilis (vainqueur à Nantes dimanche, voir ci-dessous) constitue une victoire référence pour la Parisienne. Après un exercice 2017-2018 compliqué et « des mois de remise en question, cette médaille est une revanche personnelle et professionnelle, » confie-t-elle. L'équipe de France a été renouvelée à 50 % par rapport à 2016, et les petites nouvelles sont Énora Villard et Mélissa Alves. La première, qui a beaucoup progressé la saison dernière, a pour objectif de « rentrer le plus rapidement possible dans le top 50 afin de participer aux tournois World Series. » De son côté, la Guyanaise n'est pas passée loin de battre Tinne Gilis au championnat d'Europe, dans un match que Signoret voyait « comme un test. Je retiens avant tout le positif, car se retrouver à deux points de la victoire contre la 50ème mondiale est une étape de plus dans sa progression. Même s'il y a de bonnes joueuses en université Américaine (NDLR : Alves a passé les quatre dernières années à Penn), elles ne s'entraînent qu'une fois par jour. Depuis son retour, j'ai l'impression de voir Mélissa progresser à chaque séance ! » Signoret ne s'en cache pas, ce championnat du monde est l'un des objectifs majeurs de la saison. Les Bleues ont effectué une longue préparation estivale, pendant laquelle il a pu « définir des orientations spécifiques, l'objectif étant que les filles arrivent au top pour cette compétition. » « Le stage à Biarritz a été important, » ajoute Alves, « car c'est à ce moment là que Coline nous a rejoint (NDLR : la numéro 2 Française réside à Nottingham depuis septembre 2017). On a passé de bons moments sur et hors du court, ça a encore davantage renforcé la cohésion du groupe. »

Seize nations au départ de ce championnat du monde 2018, retrouvera-t-on les grandes favorites Égyptiennes sur la plus haute marche du podium ? (Crédit photo : http://wsfwomensteams.com) 

Suite aux forfaits de ses deux meilleures joueuses, l'Inde a rétrogradé dans la hiérarchie des têtes de série et a remplacé le Japon dans la poule de la France. Jeunes et inexpérimentées, elles ne devraient pas lui poser de problèmes, tout comme la Chine (qu'elles affrontent aujourd'hui à midi, heure Française). Le choc du groupe aura lieu demain face aux États-Unis (têtes de série n°3). « Il y a deux ans, on était têtes de série 5, mais notre victoire en poule face à Hong Kong (n°4) nous avait placés en position favorable en quart de finale, » précise Signoret. « Il faudra essayer de faire la même chose, même si ce sera sans doute encore plus difficile cette année. » Entraînés par un certain Thierry Lincou, les Américaines présentent une équipe jeune mais redoutable avec les sœurs Sobhy, Olivia Blatchford et la jeune Reeham Sedky. Même si une victoire serait idéale pour les Bleues, la bonne nouvelle est que leur adversaire en cas de défaite ne serait ni l'Égypte ni l'Angleterre en quart de finale. Les deux nations phares du squash mondial, qui se sont affrontées lors de quatre des six dernières finales, sont évidemment favorites. À elles deux, elles possèdent 8 des 13 meilleures joueuses du monde, dont une véritable armada pour l'Égypte : El Sherbini (n°1), El Welily (n°2), El Tayeb (n°3) et Gohar (n°6). Mais avec une formation expérimentée et inchangée depuis plusieurs années, (Massaro, Perry, Waters, Lust), les Anglaises feront tout pour déjouer les pronostics. Nation émergente du squash, les États-Unis n'avaient pas été épargnés par le tirage au sort en 2016 et comptent bien faire mieux que la cinquième place. Tête de série n°4, la Malaisie est dans la poule de Hong Kong, dont l'équipe féminine a brillé ces derniers temps (bronze à Paris en 2016, or aux championnats d'Asie et aux Jeux d'Asie). Battues par leurs rivales il y a deux ans en quarts, Nicol David et les siennes auront des envies de revanche. Celle qui a été récemment nommée meilleure joueuse de l'histoire sera accompagnée de l'une des stars en herbe du circuit, Sivasangari Subramaniam, et de Low Wee Wern, de retour à un très bon niveau après deux ans d'absence pour blessure. L'une de ces deux équipes sera normalement l'adversaire des Bleues en quart vendredi, reste à savoir laquelle. À la clé, il y aurait tout simplement une deuxième mondiale... « La concurrence est rude et il faudra qu'on soit toutes les quatre au top pour y parvenir, mais on a travaillé dur pour ça, » indique Mélissa Alves. « On a cette compétition en tête depuis plusieurs mois, » ajoute Villard. « Il y a sans doute plus d'équipes homogènes qu'il y a deux ans, mais on ne se fixe aucune limite. » Pour sa part, Coline Aumard va se nourrir « du souvenir de 2016 et de la joie ressentie en obtenant cette médaille de bronze devant notre public. Je vais tout donner pour connaître ça à nouveau. » De son côté, Philippe Signoret admet avoir « un certain doute, mais plutôt pour rester en éveil que dans un sens négatif. Le niveau est je pense plus relevé cette année mais on y croit. Et quoiqu'il arrive en Chine, je suis confiant pour le futur. » Il fait référence au passage en professionnel des « Américaines » (Mélissa Alves mais aussi Marie Stéphan et Julia Le Coq). « Elles ont entre 22 et 25 ans, et n'oublions pas que ce sont des filles qui ont été demi-finalistes voire finalistes du championnat d'Europe junior. À moyen terme, on a le matériel pour bâtir la meilleure équipe de France de l'histoire. »

Programme : Mardi 11/09 (18h, midi en France) : France – Chine ; Mercredi 12/09 : (14h, 8h en France) France – États-Unis ; Jeudi 13/09 (18h, midi en France) : France – Inde. Les deux premiers de chaque poule sont qualifiés pour les quarts de finale (vendredi). Demi-finales samedi et finale dimanche. Plus d'infos sur http://wsfwomensteams.com

Les autres news de la semaine du squash

-- Difficile de dire que le 4ème open international de squash de Nantes n'a pas été une immense réussite, tant les superlatifs à son égard ont été innombrables tout au long de la semaine. Sur les 48 participants, seuls 20 ont eu la chance de se produire sur la scène du théâtre Graslin (un opéra construit à la fin du XVIIIè siècle), mais tous ont été conquis par ce lieu magique. Le public s'est mis au diapason, avec une salle (de plus de 600 places) quasi-pleine les deux derniers jours. « Cela fait 18 ans que je joue sur le circuit, » affirmait l'ancien n°1 mondial James Willstrop, « et je crois que ce qui s'est passé à Nantes est unique. Je me suis installé dans la salle afin d'assister au spectacle d'avant-match, c'était vraiment à couper le souffle. » François Le Jort et son équipe nous avait habitués à des mises en scène inventives lors des trois premières éditions, mais ils avaient mis la barre encore plus haut cette année : plusieurs fois par jour, la cantatrice de renommée internationale Anne-Sophie Duprels et sa voix sublime ont interprété l'air de la Wally, pendant que deux joueurs disputaient un match imaginaire dans le cube de verre, passant en revue toute la panoplie des coups et des déplacements des joueurs de squash. « Nous remercions les organisateurs de leur travail, » a déclaré le président de la Professional Squash Association (PSA), Alex Gough. « Leur volonté de rassembler le sport et la culture engendre un évènement unique sur le circuit. » Côté court, c'est la jeunesse qui a pris le pas sur l'expérience, à l'issue de deux finales extraordinaires. Finaliste l'an dernier, Nele Gilis (22 ans) a tout d'abord pris sa revanche sur Fiona Moverley, avant de battre la tête de série n°1 Emily Whitlock en finale, en 5 jeux et 72 minutes. « Avant le match, j'ai dit à mes proches que j'étais très détendue, » disait la Belge après le match. « J'étais sûre que j'allais bien jouer, tant que je me sens bien ici et devant ce public extraordinaire. C'est une semaine dont je me souviendrai toute ma vie. » Chez les hommes, Declan James est sorti vainqueur d'une finale 100 % Anglaise contre Willstrop. Pourtant dominé en début puis en milieu de partie, le n°23 mondial a démontré une solidité mentale à tout épreuve, s'imposant finalement après 1h16 de jeu (2-11, 11-9, 5-11, 11-9, 11-9). « C'est sans doute la plus grande victoire de ma carrière, et et un moment très spécial pour moi à plus d'un titre, » a déclaré le vainqueur après le match. « James a été l'une de mes idoles de jeunesse, et être sur le court avec lui est un honneur. De plus, jouer dans cet endroit est exceptionnel, et le public m'a donné l'énergie supplémentaire pour aller au bout de moi-même. Je mets davantage d'intensité dans tout ce que je fais ces derniers temps, notamment car j'ai eu la chance de m'entraîner avec des partenaires de très haut niveau, par exemple comme Mohamed El Shorbagy. Être sur le court avec des joueurs de calibre permet de franchir des paliers, notamment mentalement. J'ai appris à dépasser la souffrance pour puiser encore plus loin dans mes réserves, ce qui n'était sans doute pas le cas auparavant. » Comme de nombreux joueurs sur le circuit, Declan James porte les chaussures de squash Eye S-Line, disponibles sur My Squash.

Avec cette quatrième édition inoubliable, l'open international a plus que jamais marqué les esprits (Crédits photo : Mikphotos.fr & Lauranne Rochais)

Avant cela, Declan James avait mis fin à l'incroyable aventure de Grégoire Marche à Nantes, en quart de finale. Vainqueur en 2015, 2016, 2017, le compteur de victoires consécutives s'est arrêté à 13 pour le numéro 3 Français. Bourreau des Bleus, l'Anglais avait ensuite stoppé le parcours de Baptiste Masotti, grande satisfaction de la semaine côté Tricolore. Tombeur du Néo-Zélandais Campbell Grayson (37ème mondial) en 1/8è de finale, le Niortais est revenu de très loin contre le vétéran du circuit Olli Tuominen (39 ans) en quarts : mené 10-5, il remporte 7 points consécutifs, et le match. Grâce à cette performance, Masotti (87ème) est assuré d'obtenir son meilleur classement à la fin du mois.

--- Nous avons déjà évoqué plus haut le beau parcours de Camille Serme à l'open de Chine. En revanche, Grégory Gaultier s'est incliné dès les quarts de finale, après un match à rallonge face à Mohamed Abouelghar. L’Égyptien a ensuite confirmé cet exploit - première victoire contre le Français - tout d'abord après un nouveau thriller contre Saurav Ghosal, puis plus aisément en finale face à Paul Coll (qui avait battu Simon Rösner en 1h30 la veille). Abouelghar (n°13 mondial) remporte ainsi le plus grand titre de sa carrière. Il aura l'occasion de surfer sur cette dynamique à Alexandrie dans quelques jours, où plusieurs de ses compatriotes appartenant au top 10 mondial (Farag, Marwan El Shorbagy, Momen et Gawad) feront leur rentrée. 

Après une domination presque sans partage en 2017-2018, l’Égypte démarre la nouvelle saison sur les mêmes bases avec un doublé en Chine, grâce à Mohamed Abouelghar et Raneem El Welily (Crédit photo : PSA World Tour)

--- Les championnats du monde de squash universitaires ont démarré par les épreuves individuelles la semaine dernière à Birmingham. Petite surprise chez les hommes, avec la victoire de l'Anglais Joshua Masters (53è mondial) sur le tenant du titre et favori Tsz Fung Yip (25è) en 4 jeux, alors que le Hong Kongais avait pris le premier. Masters rejoint ainsi au palmarès des noms prestigieux, comme Thierry Lincou et Ramy Ashour. Chez les filles, le tableau n'était pas aussi relevé que lors des précédentes éditions, et l'Anglaise Lily Taylor en a profité pour remporter le plus beau titre de sa carrière, dominant la Sud-Africaine Alexa Pienaar en finale. Cette dernière avait éliminé Laura Paquemar - seule représentante Française - en 1/8è. La Bretonne a terminé 13ème (3 victoires - 2 défaites). Comme sa compatriote, Edwin Clain avait gagné son premier match avant de s'incliner logiquement contre le futur médaillé de bronze Mohd Syafiq Kamal. Le Tricolore - qui a connu une fin de tournoi un peu frustrante, avec deux défaites en cinq jeux dont une en 1h46 ! - termine 24ème. Les deux Français ont été rejoints par Auguste Dussourd et Julia Le Coq (qui étaient à Nantes la semaine dernière) pour l'épreuve par équipe. Après avoir battu très facilement l'Ouganda et la Chine lundi, les Bleus devront en faire de même mardi matin face aux Tchèques pour se qualifier pour les demi-finales (qui ont lieu l'après-midi, finales mercredi).

Alors que les Bleus ont débuté la compétition par équipe hier au championnat du monde universitaire, la Grande-Bretagne avait réalisé le doublé dans les épreuves individuelles dimanche (Crédits photo : SquashSite & FFSquash)

Les rendez-vous squash de la semaine

--- Quatre tournois du PSA Challenger Tour ont lieu cette semaine, et deux Français sont à Hambourg (11 000 $). Tête de série n°4, Baptiste Masotti tentera de confirmer son superbe parcours Nantais. Exempté du premier tour, il affrontera demain Felix Auer ou Vini Rodrigues, puis en cas de victoire l'Anglais Patrick Rooney en quarts. Quand à Benjamin Aubert, il devra sortir Tess Jutte ou Brian Byrne afin de retrouver l'Espagnol Bernat Jaume. Le plus gros tournoi de la semaine a lieu au Pakistan (28 000 $). Pour tenir son rang, Leo Au devra se défaire de Nafiizwan Adnan et d'une imposante délégation Égyptienne (neuf représentants, dont le champion du monde junior Mostafa Asal). 

Baptiste Masotti et Benjamin Aubert - ici lors de la finale de l'open international Annecy 2017 - seront en Allemagne cette semaine (Crédit photo : Draz Foto)

Il y a également quelques Français en Italie, avec de vraies chances de médaille pour Stéphane Gallenne (+45 ans) et Valérie Néoschil (+50). Enfin, le premier tournoi national de la saison de squash a lieu dans l'hexagone ce weekend, à Clermont-Ferrand. À l'heure où nous écrivons ces lignes, les têtes d'affiche parmi les inscrits sont les Réunionnais Christophe André et Jérôme Dadot. 

Résultats

PSA

  • Open international de squash de Nantes 2018 (Nantes, France) - 28 000 $ (hommes) + 18 000 $ (femmes)

Vainqueurs : Declan James (Angleterre) et Nele Gilis (Belgique)

  • J.P. Morgan China Squash Open 2018 (Shanghai, Chine) - 120 500 $ (hommes) + 120 500 $ (femmes)

Vainqueurs : Mohamed Abouelghar (Égypte) et Raneem El Welily (Égypte)

  • Pharmasyntez Russian Open 2018 (Moscou, Russie) - 5 500 $ (hommes)

Vainqueur : Jami Äijänen (Finlande)

Autres

  • Championnat du monde universitaire individuel (Birmingham, Angleterre) - hommes et femmes

Vainqueurs : Joshua Masters (Grande-Bretagne) et Lily Taylor (Grande-Bretagne)

Agenda

PSA

  • Pakistan Chief of the Air Staff International Men's 2018 (Islamabad, Pakistan) - 10 au 14 septembre - 28 000 $ (hommes)
  • Pakistan International Squash Tournament Women's 2018 (Islamabad, Pakistan) - 10 au 14 septembre - 11 000 $ (femmes)
  • Sportwerk Open 2018 (Hambourg, Allemagne) - 11 au 15 septembre - 11 000 $ (hommes)

Français engagés : Baptiste Masotti, Benjamin Aubert

  • Remeo Open 2018 (Helsinki, Finlande) - 12 au 16 septembre - 11 000 $ (hommes)

France

  • 7ème Open National Masculin Squash Auvergne (Clermont-Ferrand) - 12 au 14 septembre - 2500 euros (hommes)

Autres

  • Championnat du monde universitaire par équipe (Birmingham, Angleterre) - 6 au 13 septembre - hommes et femmes

Composition de l'équipe de France : Auguste Dussourd, Edwin Clain, Julia Le Coq, Laura Paquemar

  • Championnat du monde féminin par équipe (Dalian, Chine) - 11 au 16 septembre

Composition de l'équipe de France : Camille Serme, Coline Aumard, Énora Villard, Mélissa Alves

  • Italian Open Masters 2018 (Riccione, Italie) - 14 au 16 septembre

Français engagés : Stéphane Gallenne (+45 ans hommes), Valérie Hartmann, Valérie Néoschil (+50F), Alain Barnham (+55H), Alain Férard (+60H)

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