Mathieu Castagnet : « Le titre européen nous a procurés beaucoup de joie »

La joie de Mathieu Castagnet des Bleus après leur victoire au championnat d'Europe en Pologne (Crédit photo : squashPage.net)

Alors que la saison 2017-2018 de Mathieu Castagnet touche à sa fin, le numéro 2 français revient pour My Squash sur son actualité récente, notamment le titre européen des Bleus et le British Open

Retour sur le championnat d'Europe par équipe et le troisième titre des Bleus en quatre ans

Nous avons vécu de très belles émotions lors de cette finale. Elles étaient semblables à celles de 2015, lorsque nous avions battu les Anglais pour la première fois. L'année dernière, c'était différent en raison du déroulement de la finale (victoire en 3 matches, et problèmes de parquet glissant). Grégory (Gaultier) et moi-même avons été très touchés par la défaite en quart de finale au championnat du monde de squash à Marseille – qui sera toujours présente dans nos mémoires - et nous avions à cœur de rebondir. Si l'on y ajoute le scénario de la rencontre, conserver notre titre européen nous a procuré beaucoup de joie. Quant à moi, après la demi-finale j’ai tapé la balle avec Victor Crouin (NDLR : il n'avait pas eu besoin de jouer contre l'Allemagne) car je souhaitais rester actif. Il n’est jamais bon de se reposer sur ses lauriers, et il n'y a pas de raison de prendre une journée off si je me sens bien : il faut constamment se préparer pour rester mobilisé. Concernant la finale, j’aime bien jouer contre James (Willstrop, qu'il a battu 3 jeux à 0), et je suis toujours confiant contre lui. Je suis très heureux d’avoir pu produire un match de ce niveau.

Intégré dans le tableau principal du British Open suite au forfait de Borja Golan, Mathieu s'est incliné au premier tour contre la future révélation du tournoi, Raphael Kandra.

J’ai eu des difficultés à rentrer dans mon match, et Raphael était très présent et très bon ce jour là. Je ne peux pas lui enlever cette victoire. Il est monté d’un cran et il sera très dangereux à l’avenir. Ses résultats ne m’ont pas étonné. En ce qui me concerne, lors des deux derniers gros tournois, je me suis incliné face au vainqueur (à El Gouna) et à un demi-finaliste (au British open).

Mathieu Castagnet a retrouvé son ancien coéquipier chez les Bleus Thierry Lincou à l'Île Maurice (Crédit photo : Blastoff Creative)

Mathieu participe en ce moment au Necker Pro Squash Open à l'Île Maurice

Je m’entraîne un peu moins en ce moment, mais je reste toujours actif. Le tableau était très relevé à Maurice (NDLR : il s'est incliné en quart de finale contre Simon Roesner, 5ème mondial depuis ce matin). Rémy Mabillon (organisateur du tournoi et sponsor de Mathieu) nous donne également la possibilité de profiter de l’île, on a la chance de passer de bons moments. Concernant les play-offs du championnat de France de squash Interclubs que nous disputerons à domicile avec Mulhouse, nous serons privés de Borja Golan, qui s'est blessé aux ligaments du genou. Conserver notre titre s'annonce compliqué, mais nous tenterons de décrocher une médaille.

Également présent à Maurice, Nick Matthew va tirer sa révérence aux finales des World Series à Dubaï dans quelques jours.

J'ai beaucoup de respect pour Nick même si nous ne sommes pas des amis proches. Nous ne sommes pas de la même génération, mais c’est un athlète hors du commun, qui a réalisé une carrière exceptionnelle dans le squash. Personnellement, j'ai été davantage inspiré par Peter Nicol, j’aimais beaucoup son jeu.

Mathieu Castagnet, ici lors de seule victoire face à Nick Matthew à Dubaï (Crédit photo : Eurosport)