Mathieu Castagnet : « Je m'éclate toujours autant dans le squash »

Pour Mathieu Castagnet, le mois de janvier a été consacré à l'entraînement, avec une reprise de la compétition prévue le 8 février en Suède.

Mathieu Castagnet aborde la deuxième partie de la saison 2017-2018 avec détermination (Crédit photo : Open International de Squash de Nantes)

Quel a été son programme ces dernières semaines

J’ai eu une petite coupure pendant les vacances de Noël, puis j’ai repris l’entraînement fin décembre. Mon retour à la compétition, ce sera en Suède où je serai opposé à Grégory Gaultier au premier tour (le 8 février). J’en ai profité pour bien m’entraîner, reprendre les séances spécifiques sur le court et résoudre mes derniers petits soucis. Je continue de renforcer mes mollets grâce à l’institut Techno-sport sur machine isocinétique, et je travaille également au CREPS d’Aix-en-Provence sur Wattbike. Je me renforce et je cherche à trouver une certaine régularité dans l’entraînement.

Mathieu a décidé de ne pas disputer les qualifications du Tournament of Champions. De manière générale, est-il prêt à rejouer des tournois de moindre envergure ?

Je ne souhaite plus courir après les points, mais simplement retrouver mon niveau de jeu et de la régularité. Si les résultats sont là, ça suivra automatiquement. Je m’éclate toujours autant dans le squash, dans l’entraînement et je suis toujours très motivé. C'est important de rejouer des plus petits tournois, pour se redonner confiance et renouer avec la victoire. On part dans l'esprit de conquérir le titre, et non plus d'atteindre un quart de finale par exemple. Néanmoins, il faut aussi être capable de jouer quatre matches à très haut niveau, et actuellement mes efforts sont concentrés là-dessus.

Pour se relancer, Mathieu est prêt à jouer à nouveau des tournois autres que les World Series, comme celui de Montreal qu'il avait remporté en 2014 (Crédit photo : Squashmad)

Est-ce qu'il regarde beaucoup de matches, sur place ou sur SquashTV s'il n'est pas présent sur un tournoi ?

Je prends beaucoup plaisir à regarder les exploits des autres, et actuellement je trouve ça génial que tournoi après tournoi ce soit des joueurs différents qui se distinguent. J’aime la performance, ce qu’elle impose et ce qu’elle apporte à n’importe quel individu. Je ne vais pas non plus passer ma journée à regarder du squash, je vais observer les matches qui m’intéressent. Mais ça ne m’empêche pas non plus de me concentrer sur moi-même. On s’entraîne au quotidien pour vivre des moments d’émotions qui ne durent que quelques minutes, par exemple après une victoire.