Championnat d'Europe par équipe : une nouvelle ère pour les Bleu(e)s ?

Publié le : 30/04/2019 08:23:30
Catégories : L'actualité du squash

Même sans Grégory Gaultier, la délégation Tricolore tentera de faire aussi bien voire mieux qu'en 2018 (Crédit photo : European Team Championship Divisions 1&2 2018)

Gros plan : Les Bleu(e)s en campagne européenne

Le championnat d'Europe par équipe, qui débute demain à Birmingham, se résumera-t-il à un nouveau duel France - Angleterre ? Probable chez les femmes, où Camille Serme et les siennes rêvent de décrocher un premier sacre, mais un peu moins chez les hommes, car les deux grandes puissances du squash continental sont privés de leur leader historique. Décryptage.

Depuis le début du millénaire, 18 des 19 finales du championnat d'Europe masculin par équipe ont opposé l'Angleterre et la France. Les deux grandes puissances du squash continental ont certes des chances de se retrouver samedi, mais cette édition 2019 est particulière à plus d'un titre. Il y a douze mois, les Bleus avaient abordé la compétition en tant que tenants du titre, mais aussi avec le poids de la désillusion du championnat du monde sur les épaules. À Birmingham, les Bleus auront pour la première fois le statut de doubles tenants du titre. « Ça n'influe pas sur notre approche de la compétition, » confie Lavigne. « Chaque année, on repart à zéro et c'est un nouveau défi. » C'est également la première fois que l'épreuve aura lieu outre-Manche depuis 2003. « Pour nous ça ne change rien, mais je ne peux pas parler à leur place et dire si jouer à domicile sera une source de motivation supplémentaire pour eux, » ajoute Lavigne. Un autre facteur est l'absence de Grégory Gaultier et Nick Matthew, acteurs majeurs de la compétition depuis 15 ans. « La retraite de Nick nous mettait en position de force cette année, mais la blessure de Greg annule cet avantage, » analyse Renan Lavigne. « Pouvoir s'appuyer sur un joueur de cette trempe est un atout inestimable, sans lui on est plus vulnérables. Mais nous avons un groupe très homogène, que beaucoup nous envient. » Conséquence de la retraite et la blessure de ces deux monuments, on ne retrouve plus aucun anglais ni aucun français dans le top 10 mondial : les trois joueurs européens les mieux classés sont les Allemands Simon Rösner et Raphael Kandra, et le Gallois Joel Makin. « Auparavant, l'objectif était de monter en puissance en vue de la finale face aux Anglais. Cette année, il faudra être au top dès l'entame, » concède l'entraîneur des Bleus. Au menu de la poule B, il y a la Hongrie et l'Écosse demain, et le choc de jeudi face à l'Allemagne. Dans l'autre poule, l'Angleterre ne sera pas non plus à la fête avec la Suisse, le Pays de Galles et surtout l'Espagne. Le staff Tricolore sera donc attentif à tous les détails, et c'est aussi pour s'dapter à cette nouvelle donne que Lavigne a composé un groupe de six joueurs, comme en 2015. « Trois raisons à cela, » explique-t-il. « L'incertitude – qui est pratiquement levée aujourd'hui – quant aux problèmes aux mollets de Mathieu Castagnet, le fait que ce groupe ait vécu des choses très fortes l'année dernière - il était logique de rappeler tous ceux qui étaient là - et leurs qualités et profils différents, qui me donneront plusieurs options en fonction des adversaires. » Membres incontournables de l'équipe, Grégoire Marche, Mathieu Castagnet et Lucas Serme restent sur une défaite prématurée lors de leur dernier tournoi. « C'est toujours préférable d'arriver en confiance, » admet Lavigne. « Mais on sait qu'il y a des phases dans une saison, et la leur reste satisfaisante. Je n'ai aucun doute sur leurs capacités. » Il restait trois places pour cinq jeunes joueurs, qui représentent l'avenir du squash hexagonal. Baptiste Masotti, Victor Crouin et Benjamin Aubert ont été retenus, pas Auguste Dussourd et Sébastien Bonmalais. « Ils font néanmoins totalement partie du projet, » précise Lavigne.

Assistera-t-on à deux nouvelles finale France-Angleterre ? Réponse vendredi soir (Crédits photo : European Team Championship Divisions 1&2 2018, squashPage.net)

Cette année sera-t-elle la bonne pour l'équipe de France féminine ? Après cinq médailles d'argent consécutives, les Bleues espèrent faire tomber la forteresse Anglaise (40 titres en 41 éditions). Les filles de Philippe Signoret semblent réduire l'écart à chaque rencontre, mais les Britanniques restent au-dessus sur le papier (4 joueuses dans le top 15 mondial). Elles n'accomplissent pas leur meilleure saison, à l'image de Laura Massaro, mais Signoret souligne qu'elle sont « toujours performantes avec la sélection, et ont assez d'expérience pour ne pas douter après une défaite. » Côté Français, le ciel est plutôt bleu en ce moment : Camille Serme réalise une bonne saison, et est pratiquement tout le temps présente dans le dernier carré des tournois majeur. « On est dans un processus de transformation de son jeu, » ajoute Signoret. « Elle manque encore de régularité, mais les choses se mettent en place. » Numéro 2 des Bleues depuis de nombreuses années, Coline Aumard « a encore montré de belles choses à El Gouna, même si la marche était trop haute face à Joelle King. » Comme lors des dernières campagnes, ces deux membres indéboulonnables seront accompagnées de Mélissa Alves et Énora Villard, formant « une équipe très soudée. » La progression de ces deux joueuses de 25 ans autorisent les Bleues à voir plus haut, surtout depuis qu'Alves a atteint les 1/8è de finale au championnat du monde. Elle n'a pas réitéré cette performance depuis, mais c'est peut-être sa faculté à élever son niveau de jeu qui rendra un exploit possible. « Quand on a une numéro 1 aussi solide que Camille, il suffit bien souvent de remporter l'un des deux autres matches, » glisse Signoret. « J'ai toujours cru en nos chances, mais nos autres joueuses ne sont pas encore parvenues à faire douter les Anglaises. Disons que j'y crois un petit peu plus maintenant (rires) ... » Avant de se projeter sur une finale face à leurs grandes rivales, il faudra franchir la phase de poule, où leurs adversaires les plus dangereuses seront la Belgique des sœurs Gilis. « Attention à la cadette Tinne, qui s'entraîne souvent à Créteil et a réalisé de grosses performances à El Gouna, » ajoute l'entraîneur Tricolore. Il aura également un œil sur l'autre poule, et le futur adversaire de ses joueuses en demi-finale (les Pays-Bas, le Pays de Galles et l'Écosse). Les hostilités commencent mercredi à 10 heures pour les filles, et 12h30 pour les garçons.

Les français sur le circuit international

Comme aux Pays-Bas il y a quelques jours, Raneem El Welily et Ali Farag se sont imposés à El Gouna. Les Égyptiens remportent ainsi leurs cinquième et sixièmes titres cette saison, et confirment ainsi leur statut de numéros 1 mondiaux. Déjà vainqueur de ce tournoi en 2018, El Welily a été dominante toute la semaine dans la station balnéaire, même si Nouran Gohar l'avait quelque peu bousculé en finale avant de se blesser au genou en milieu de 4ème jeu. Gohar est l'autre grande gagnante dans le tableau féminin : grâce à ses victoires contre Nour El Sherbini en quarts puis Camille Serme en demi, elle avait atteinte sa première finale dans un "majeur" depuis août 2016. Déstabilisée par la puissance phénoménale de son adversaire, la française, qui a pris un coup de raquette en début de quatrième jeu, a admis que Gohar avait fait un bon match mais s'est dite « déçue par ma performance mais aussi par la manière dont s'est joué ce match, avec beaucoup de décisions. J'ai rarement ressenti autant d'agressivité sur le court. » « Gohar a sorti des coups impressionnants, » a ajouté son entraîneur Philippe Signoret. « C'est la joueuse la plus puissante du circuit. Elle amène le jeu à la limite en termes d'agressivité, et Camille n'aime pas ce genre de match. » L'autre française, Coline Aumard, a rempli son contrat en atteignant les 1/16è de finale, mais la marche était trop haute contre la n°5 mondiale, Joelle King. « C'est une chance pour moi de me mesurer à une joueuse de ce niveau, dont j'apprécie beaucoup le jeu, » a-t-elle déclaré. « Je suis ravie d'avoir remporté le troisième jeu alors que j'étais menée 6-2, » a déclaré la gagnante. « Comme à chaque fois que je suis en finale d'un tel tournoi, j'ai tout donné pour rester dans le match et pour gagner. C'est toujours spécial de s'imposer ici, nous les joueurs adorons ce tournoi, grâce à l'organisation mais aussi à la météo et au public. Il n'y a pas grand chose de mieux que de jouer dans son pays. » Pour Ali Farag, cet open d'El Gouna n'a pas été une partie de plaisir mais le champion du monde est actuellement en pleine confiance. Bousculé par Diego Elias en 1/8è, puis mené 2-0 par Tarek Momen en demi-finale, Farag a pris sa revanche sur Karim Abdel Gawad, qui l'avait battu au Black Ball en décembre. Ce dernier a eu ses chances, menant 9-7 dans le premier jeu puis 6-2 dans le deuxième, mais ça n'a pas suffi. Touché à la cheville, il a dû ensuite rendre les armes, alors que Farag remportait son premier titre dans son pays depuis février 2015. « C'est dommage que ça se termine comme ça, » a-t-il confié. « Sans cette blessure, ça aurait été plus dur pour moi. Karim joue très bien cette saison, et c'est une bonne chose pour le circuit car avec la retraite de Ramy, il est le plus joueur le plus talentueux. Quant à moi, je vis une année extraordinaire. Même si j'ai été sacré champion du monde et suis devenu n°1 mondial, ce titre a une saveur particulière car il a été obtenu devant mes amis et ma famille. » Ce tournoi ne restera pas dans les annales pour le squash masculin français : Lucas Serme et Grégoire Marche se sont inclinés dès leur entrée en jeu face à des joueurs moins bien classés - Iker Pajares et Adrian Waller - sur le même score (3-0). À signaler que des Français se sont néanmoins imposés à El Gouna : Noellie Boden et Nicolas Barbeau, vainqueurs du tournoi vétérans en +35 et +45 ans. 

Comme aux Pays-Bas quelques jours auparavant, Camille Serme s'est arrêtée en demi-finale, alors que Raneem El Welily et Ali Farag se sont imposés à El Gouna (Crédits photo : PSA World Tour & #ELGOUNASQUASH)

Récapitulatif express des résultats des autres français ces quinze derniers jours : Marie Stéphan a atteint samedi la deuxième finale de sa carrière à Chattanooga (États-Unis, 5 500 $) mais a dû s'incliner face au grand espoir du squash Américain Marina Stefanoni (16 ans). Quelques jours plus tot, Fabien Verseille s'est arrêté en demi-finale à Johannesburg (5 500 $), battu par le local Jean-Pierre Brits. Une grosse délégation Tricolore était présente à Dublin (18 000 $), et le résultat marquant est la victoire de Benjamin Aubert sur la tête de série n°1, l'Américain Todd Harrity (45ème mondial). Le pensionnaire du pôle France d'Aix-en-Provence a ensuite été stoppé en quart de finale par Mahesh Mangaonkar, tout comme Énora Villard face à Amanda Landers-Murphy. Sébastien Bonmalais, Mélissa Alves et Chloé Mesic avaient été éliminés en 1/8è de finale.

L'actu du squash en France

Après son élimination en Irlande, Chloé Mesic s'est rendue à Bordeaux pour l'open national Les Jupettes (2 200 euros). La numéro 5 française s'est imposée en finale face à Léa Barbeau, qui a vécu un superbe weekend. Récemment sélectionné pour la première fois en équipe de France, la joueuse de Mulhouse s'est offerte deux joueuses du top 10 (Charlotte Delsinne et Laura Paquemar) en Gironde. Chloé Mesic porte des vêtements de compression Compressport, disponibles sur My Squash.

Chloé Mesic, entourée des jeunes Ninon Lemarchand et Léa Barbeau (Crédit photo : Léa Barbeau)

En bref ...

--- « J'espère que j'ai pu vous procurer des émotions, ou vous servir de source d'inspiration de quelque manière que ce soit, » est l’une des dernières phrases de Ramy Ashour dans la vidéo postée la semaine dernière, dans laquelle il annonce la fin de sa carrière de joueur professionnel, à 31 ans. La lecture des centaines de témoignages lus sur la toile depuis – que ce soit de la part d'anonymes ou d'acteurs majeurs du squash – ne laisse pas trop de doute à ce sujet … Tous les aficionados de la discipline savaient que c'était inévitable, car l'Égyptien n'avait pas joué depuis mai 2018 et se battait contre les blessures depuis de – trop – nombreuses années. Même s'il avait sans doute pris sa décision depuis quelques temps, le déchirement du magicien du squash est palpable lorsqu'il prononce la phrase « Je vous annonce que je mets fin à ma carrière de joueur professionnel. » Malgré un amour sans limite de son sport, les blessures à répétition ont eu raison de son acharnement à tenter de revenir. « Le squash m'a donné tellement, mais il m'a aussi pris beaucoup, que ce soit physiquement ou mentalement, » affirme le triple champion du monde. Son dernier chef d'œuvre restera son succès à la Grasshopper Cup en mars 2018, après des victoires face à Grégory Gaultier et Mohamed El Shorbagy. C'est également face à son jeune compatriote qu'Ashour a disputé – et gagné – trois matches qui font partie de la légende du squash : les finales des championnats du monde 2012 et 2014, et celle de l'open d'El Gouna en 2015. El Shorbagy a souvent dit que croiser le fer avec ces champions plus âgés avait été pour lui une source d'apprentissage infinie. Après les retraites de David Palmer, Thierry Lincou, Karim Darwish, Amr Shabana et Nick Matthew, celle de Ramy Ashour fait de James Willstrop et Grégory Gaultier les derniers représentants de cette « génération dorée. » Il existe peu d'athlètes qui incarnent totalement leur sport, et l’Égyptien en faisait partie. « Il a changé la façon de pratiquer ce jeu, et rendu ses adversaires meilleurs, » a déclaré Matthew en apprenant la nouvelle. Beaucoup de gens se rappelleront d'abord d’Ashour pour sa gestuelle unique et une capacité inégalée à empiler les coups gagnants. Mais elles ne doivent pas faire oublier des qualités défensives et un mental hors normes (combien de matches remportés en 5 jeux après avoir été mené 2-0 ?). Il est toujours difficile de comparer les époques et d’affirmer que tel ou tel champion est le plus grand joueur de l'histoire de son sport, mais Ramy est sans aucun doute « right up there » (comme disent les Anglais), aux côtés de Jahangir Khan et quelques autres. Derrière le joueur, il y a aussi une personnalité à part. Pas étonnant qu'il ait choisi depuis quelques années de vivre à New-York, une ville au bouillonnement intérieur équivalent au sien. Ramy Ashour, c'est un grain de folie au service du génie, aussi inspiré et intense sur le court (où il avait l'habitude de se parler à lui-même) que dans ses réflexions après les matches, énoncées avec un débit mitraillette. « Je ne voulais pas que ça se termine comme ça. Mais j'ai toujours cru que la vie ne nous donne pas ce que l'on veut, mais ce dont on a besoin, » disait-il dans sa vidéo hier. « J'espère que cette décision va me libérer d'un poids, et me permettre de rendre à ce sport tout ce qu'il m'a donné. » L'Égyptien a d'ores et déjà annoncé qu'il allait bientôt organiser un tournoi (le 19 mai à New York) avec un nouveau système de comptage des points, qui pourrait selon lui « révolutionner le squash. » Même si hélas, on ne le verra plus raquette en main sur le circuit professionnel, Ramy Ashour n'a pas fini de nous étonner …

La joie de Ramy Ashour après une victoire, c'est une image qu'on ne reverra malheureusement plus (Crédit photo : Eurosport)

--- Les Bleus ont terminé 7ème du championnat d'Europe junior par équipe. Même si elle visait certainement mieux sur cette épreuve, la délégation Tricolore a tout de même ramené une médaille de République Tchèque, celle en bronze de Toufik Mekhalfi en individuels (voir le blog du 16 avril 2019). En 2017, Victor Crouin et ses camarades avaient fini à la même place avec une équipe très jeune, avant de décrocher l'argent l'an dernier. Le groupe actuel - dont les 5 membres ont 17 ans ou moins - a donc pris rendez-vous pour l'édition 2020. Après avoir obtenu la deuxième place de leur poule derrière l'Irlande, ils ont été battus en quart de finale par le pays hôte, emmené par un impressionnant Viktor Byrtus - aucun jeu perdu en 12 matches à Prague. Les Tchèques sont ensuite monté sur la troisième marche du podium, derrière la Suisse et l'Angleterre. Moins en réussite que d'ordinaire dans les épreuves individuelles, la perfide Albion a décroché son dixième titre consécutif, grâce à l'un des plus grands espoirs, Sam Todd. Surpris par Toufik Mekhalfi en individuels, le jeune Anglais (16 ans) a causé une petite surprise en battant le vice-champion d'Europe Yannick Wilhelmi dans le match décisif.

Opposés au pays hôte en quarts de finale, les jeunes français ont tout donné mais la marche était trop haut face aux Tchèques de Viktor Byrtus (Crédits photo : squashPage.net)

Les rendez-vous squash des deux prochaines semaines

--- Après sa demi-finale à Johannesburg, Fabien Verseille dispute un autre tournoi en Afrique du Sud et pourrait retrouver en quarts celui qui l'a battu la semaine dernière, Jean-Pierre Brits. Auguste Dussourd participe à deux tournois outre-Atlantique : tête de série n°1 à New York, il sera à Montréal la semaine prochaine - avec un premier tour piège face au Mexicain Jesus Camacho - en compagnie de Victor Crouin. Ce dernier affronte le Canadien Cameron Seth pour son entrée en lice. En cas de victoires, ils retrouveront des joueurs Égyptiens - Mohamed Reda et Karim El Hammamy - au tour suivant. Les têtes d'affiche du tournoi sont Adrian Waller et Mazen Hesham. Benjamin Aubert est tête de série 4 au Pays de Galles, avec la perspective de retrouver en quart Miko Aijanen, qui l'a battu en finale en Suède il y a quelques semaines. Petit évènement pour le jeune Edwin Clain, qui va disputer sa première tournée à l'étranger en PSA, et ça commence la semaine prochaine en Argentine (où il sera ensuite rejoint par son équipier à Créteil Auguste Dussourd).

Argent et bronze en 2018, les équipes de France -15 et -17 ans feront-elles aussi bien cette année au championnat d'Europe (Crédit photo : Franck Gonzalez)

Après les seniors à Birmingham, ce sera au tour des jeunes de disputer leur championnat d'Europe dans quelques jours aux Pays-Bas. L'équipe de France -15 ans avait décroché le bronze l'an dernier, mais a été entièrement renouvelée. Ce groupe a néanmoins terminé deuxième du récent tournoi des 5 Nations, et peut donc avoir de légitimes ambitions. En -17 ans, le champion de France Paul Gonzalez est le seul rescapé de l'équipe qui avait obtenu l'argent en 2018. Son expérience - ainsi que celle de Ninon Lemarchand, âgée de seulement 15 ans mais qui vient de disputer comme lui la compétition en -19 ans - sera précieuse, alors que Baptiste Bouin fera ses grands débuts en sélection. 

Prochain rendez-vous pour l'actu squash le mardi 14 mai, avec un récapitulatif de tous le résultats des 15 prochains jours.

Résultats

PSA

  • El Gouna International Squash Open 2019 (El Gouna, Égypte) – 176 000 $ (hommes) + 176 000 $ (femmes)

Vainqueurs : Ali Farag (Égypte) et Raneem El Welily (Égypte)

  • Johannesburg Open 2019 (Johannesburg, Afrique du Sud) – 5 500 $ (hommes) + 5 500 $ (femmes)

Vainqueurs : Juan Camilo Vargas (Colombie) et Jasmine Hutton (Angleterre)

  • Cannon Kirk Irish Squash Open 2019 (Dublin, Irlande) – 18 000 $ (hommes) + 18 000 $ (femmes)

Vainqueurs : Campbell Grayson (Nouvelle-Zélande) et Nele Gilis (Belgique)

  • SRAM PSA 2 2019 (Kuala Lumpur, Malaisie) – 5 500 $ (hommes) + 5 500 $ (femmes)

Vainqueurs : Addeen Idrakie (Malaisie) et Satomi Watanabe (Japon)

  • Bourbon Trail Event No.4 2019 (Chattanooga, États-Unis) – 5 500 $ (femmes)

Vainqueur : Marina Stefanoni (États-Unis)

France

  • Open national Les Jupettes (Bordeaux) - 2200 euros (femmes)

Vainqueur : Chloé Mesic (Bourges)

Autres

  • Championnat d'Europe Junior par équipe (Prague, République Tchèque) - par équipe mixte

Vainqueur : Angleterre

Agenda

PSA

  • Keith Grainger Memorial UCT Squash Open Championships 2019 (Rondebosch, Afrique du Sud) – 29 avril au 3 mai – 5 500 $ (hommes) + 5 500 $ (femmes)

Français engagé : Fabien Verseille

  • New York Squash Hyder Trophy 2019 (New York, États-Unis) – 1er au 5 mai – 11 000 $ (hommes)

Français engagé : Auguste Dussourd

  • ACT Open 2019 (Canberra, Australie) – 1er au 5 mai – 5 500 $ (hommes) + 5 500 $ (femmes)
  • Sandgate Squash MS Open 2019 (Deagon, Australie) – 3 au 6 mai – 5 500 $ (femmes)
  • Pembroke Management Montreal Open 2019 (Montréal, Canada) – 6 au 10 mai – 28 000 $ (hommes)

Française engagée : Auguste Dussourd, Victor Crouin

  • 3rd Rhiwbina Welsh Open 2019 (Cardiff, Pays de Galles) – 7 au 11 mai – 11 000 $ (hommes)

Français engagé : Benjamin Aubert

  • Tour de las Americas - Mar del Plata PSA Open 2019 (Mar del Plata, Argentine) – 7 au 11 mai – 5 500 $ (hommes)

Français engagé : Edwin Clain

  • Manchester Open 2019 (Manchester, Angleterre) – 9 au 13 mai – 76 000 $ (femmes)

Française engagée : Coline Aumard

  • The Wimbledon Squash Squared Club Open 2019 (Wimbledon, Angleterre) – 11 au 16 mai – 50 000 $ (hommes)

Français engagés : Mathieu Castagnet, Lucas Serme, Baptiste Masotti, Sébastien Bonmalais

France

  • Championnat de France Interclubs -13/-17 ans (Squash 95) - 3 au 5 mai - par équipe mixte
  • Open national de l'Arbonnoise - PSA Satellite (Lille) - 11 et 12 mai - 2500 euros (hommes)

Autres

  • Championnat d'Europe par équipe (Birmingham, Angleterre) - 1er au 4 mai - hommes et femmes

Composition des équipes de France : Grégoire Marche, Mathieu Castagnet, Lucas Serme, Baptiste Masotti, Victor Crouin, Benjamin Aubert (hommes), Camille Serme, Coline Aumard, Mélissa Alves, Énora Villard (femmes)

  • Championnat d'Europe -15/-17 ans (Eindhoven, Pays-Bas) - 9 au 12 mai - par équipe mixte

Compositions des équipes de France : Paul Gonzalez, Baptiste Bouin, Macéo Levy, Ninon Lemarchand, Mahé Asensi (-17 ans), Antonin Romieu, Melvil Scianimanico, Mattéo Carrouget, Lola Douillard, Ana Munos (-15 ans)

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